La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est commémorée chaque 25 avril à travers le monde. Cette commémoration permet aux différents acteurs de faire l’état des lieux de la lutte contre cette maladie qui endeuille en permanence des millions de famille sur la terre.

Sous le thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », cette journée fait appelle également à toutes les initiatives nouvelles pour vaincre le paludisme.

L’OMS estime qu’aucun outil des solutions actuelles ne permettra à lui seul de résoudre le problème du paludisme. Il faudrait donc investir et innover pour trouver de nouvelles approches de lutte antivectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.

 Selon le dernier rapport de l’OMS sur le paludisme, on estime à 241 millions de cas dont 627 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde.

Au Burkina Faso, en 2021, 12 231 036 cas ont été enregistrées dans les formations sanitaires, avec 605 504 cas de paludisme grave et malheureusement 4 355 décès.

C’est pour répondre à cette importante lutte mondiale que l’initiative MIMVaC-Africa a été mis sur pied afin d’aboutir à un vaccin efficace contre le paludisme.

MIMVaC-Africa est un important consortium d’une dizaine d’universités et instituts à travers le monde, lancé en mars 2020 et coordonné par le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) basé à Ouagadougou. Ce consortium, grandement financé par l’Union européenne à travers le programme EDCTP.

MIMVaC-Africa est donc une initiative multilatérale visant à favoriser le développement clinique de candidats vaccins efficaces contre différents stades de développement du microbe du paludisme. Les travaux sont en cours au niveau des différentes structures du consortium.

Au Burkina Faso, le projet a, grâce au partenariat du GRAS avec la région des Cascades, d’installer au sein du Centre médical urbain (CMU) de Banfora, un de ses sites pour les recherches de terrain depuis septembre 2020.

Selon le Dr Daouda Ouattara, responsable du site de Banfora, MIMVaC-Africa est bien accueilli par les agents et la population de la région des Cascades. Naturellement, les activités au niveau communautaire se déroulent convenablement. Ce site a pour mission essentielle de conduire des études observationnelles et d’essais de vaccins. Dr Ouattara note que le paludisme reste la première cause de consultation dans les centres de santé où son équipe intervient. C’est pourquoi, son objectif principal est que le MIMVaC-Africa obtienne un vaccin efficace contre le paludisme dans un meilleur délais.

Dr Ouattara, au nom du Coordonnateur du Consortium MIMVaC-Africa remercie les partenaires mobilisés aux niveaux local, national et international pour la bonne collaboration.

Le MIMVaC-Africa a, dans le cadre de activités de son site, rénové un bâtiment entier initialement délabré et abandonné et plusieurs locaux au sein du CMU de Banfora, afin de l’accompagner dans ses activités.

Contacts : www.gras.bfhttps://www.mimvac-africa.org/