Le DG du FONRID en visite au GRAS

Le directeur général du Fonds national de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID), le Dr Hamidou H. Tamboura et ses proches collaborateurs ont rendu une visite professionnelle au Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) ce mardi 24 mai dans l’après-midi.

 

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des bonnes relations qui existent entre les deux structures partenaires. Le FONRID qui existe depuis plus d’une dizaine d’années a souhaité, à travers cette visite de terrain, mieux appréhender les réalités des structures partenaires de ses financements, à l’image du GRAS qui fait partie de ses 177 bénéficiaires actuels.

Après les différentes présentations des deux partenaires, les questions des collaborateurs ont permis d’apporter des informations supplémentaires dans les deux sens. Les chercheurs du GRAS se sont montrés intéressés par les formations et les modalités de financements des recherches. Les visiteurs ont par la suite parcouru les différents laboratoires du Groupe.

« Je voudrais, au nom de l’ensemble du personnel du FONRID, adresser mes très sincères félicitations et encouragements au GRAS. Mon souhait est que, non seulement, l’expérience réussissent et prospère, mais surtout qu’elle fasse des émules dans tout notre pays. », a noté Dr Tamboura dans le livre d’or du GRAS.

Le Directeur général du GRAS, le Dr Sodiomon Bienvenu Sirima et son personnel, ont remercié leurs hôtes de l’honneur dont leur entreprise a bénéficié par cette visite.

Des journalistes au GRAS pour enrichir leur formation

Le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) a reçu au cours de cette matinée de 1er juin 2022, une dizaine de journalistes en cours de formation en matière de sciences au sein de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Cette formation de 96 heures a intégré dans son programme, la visite d’une structure de recherche scientifique.

Venant de différents médias de la ville de Ouagadougou, ces journalistes ont eu droit à une présentation de l’institut de recherche et de formation GRAS, ainsi qu’une visite guidée de ses différents laboratoires par le Directeur général, le Dr Sodiomon Bienvenu Sirima.

Les visiteurs n’ont pas été avares en questions. Ils ont alors pu mieux comprendre les réalités des recherches sur les différents candidats vaccins et médicaments menées au sein du GRAS.

Les visiteurs étaient agréablement surpris des grands travaux qui sont menés au sein de l’institut et ses nombreux partenaires.

« Merci surtout pour l’accueil. On a beaucoup appris auprès de vous et nous vous souhaitons beaucoup de courage pour le travail que vous faites au service de la santé publique. Nous allons y revenir ». Tels sont les propos d’Aziz Dicko, un des journalistes visiteurs.

Des journalistes au GRAS pour enrichir leur formation

Le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) a reçu au cours de cette matinée de 1er juin 2022, une dizaine de journalistes en cours de formation en matière de sciences au sein de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Cette formation de 96 heures a intégré dans son programme, la visite d’une structure de recherche scientifique.

Venant de différents médias de la ville de Ouagadougou, ces journalistes ont eu droit à une présentation de l’institut de recherche et de formation GRAS, ainsi qu’une visite guidée de ses différents laboratoires par le Directeur général, le Dr Sodiomon Bienvenu Sirima.

Les visiteurs n’ont pas été avares en questions. Ils ont alors pu mieux comprendre les réalités des recherches sur les différents candidats vaccins et médicaments menées au sein du GRAS.

Les visiteurs étaient agréablement surpris des grands travaux qui sont menés au sein de l’institut et ses nombreux partenaires.

« Merci surtout pour l’accueil. On a beaucoup appris auprès de vous et nous vous souhaitons beaucoup de courage pour le travail que vous faites au service de la santé publique. Nous allons y revenir ». Tels sont les propos d’Aziz Dicko, un des journalistes visiteurs.

Le DG du FONRID en visite au GRAS

Le directeur général du Fonds national de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID), le Dr Hamidou H. Tamboura et ses proches collaborateurs ont rendu une visite professionnelle au Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) ce mardi 24 mai dans l’après-midi.

 

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des bonnes relations qui existent entre les deux structures partenaires. Le FONRID qui existe depuis plus d’une dizaine d’années a souhaité, à travers cette visite de terrain, mieux appréhender les réalités des structures partenaires de ses financements, à l’image du GRAS qui fait partie de ses 177 bénéficiaires actuels.

Après les différentes présentations des deux partenaires, les questions des collaborateurs ont permis d’apporter des informations supplémentaires dans les deux sens. Les chercheurs du GRAS se sont montrés intéressés par les formations et les modalités de financements des recherches. Les visiteurs ont par la suite parcouru les différents laboratoires du Groupe.

« Je voudrais, au nom de l’ensemble du personnel du FONRID, adresser mes très sincères félicitations et encouragements au GRAS. Mon souhait est que, non seulement, l’expérience réussissent et prospère, mais surtout qu’elle fasse des émules dans tout notre pays. », a noté Dr Tamboura dans le livre d’or du GRAS.

Le Directeur général du GRAS, le Dr Sodiomon Bienvenu Sirima et son personnel, ont remercié leurs hôtes de l’honneur dont leur entreprise a bénéficié par cette visite.

Journée mondiale Paludisme 2022 : le MIMVaC-Africa s’active sur le terrain pour un vaccin efficace

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est commémorée chaque 25 avril à travers le monde. Cette commémoration permet aux différents acteurs de faire l’état des lieux de la lutte contre cette maladie qui endeuille en permanence des millions de famille sur la terre.

Sous le thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », cette journée fait appelle également à toutes les initiatives nouvelles pour vaincre le paludisme.

L’OMS estime qu’aucun outil des solutions actuelles ne permettra à lui seul de résoudre le problème du paludisme. Il faudrait donc investir et innover pour trouver de nouvelles approches de lutte antivectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.

 Selon le dernier rapport de l’OMS sur le paludisme, on estime à 241 millions de cas dont 627 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde.

Au Burkina Faso, en 2021, 12 231 036 cas ont été enregistrées dans les formations sanitaires, avec 605 504 cas de paludisme grave et malheureusement 4 355 décès.

C’est pour répondre à cette importante lutte mondiale que l’initiative MIMVaC-Africa a été mis sur pied afin d’aboutir à un vaccin efficace contre le paludisme.

MIMVaC-Africa est un important consortium d’une dizaine d’universités et instituts à travers le monde, lancé en mars 2020 et coordonné par le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) basé à Ouagadougou. Ce consortium, grandement financé par l’Union européenne à travers le programme EDCTP.

MIMVaC-Africa est donc une initiative multilatérale visant à favoriser le développement clinique de candidats vaccins efficaces contre différents stades de développement du microbe du paludisme. Les travaux sont en cours au niveau des différentes structures du consortium.

Au Burkina Faso, le projet a, grâce au partenariat du GRAS avec la région des Cascades, d’installer au sein du Centre médical urbain (CMU) de Banfora, un de ses sites pour les recherches de terrain depuis septembre 2020.

Selon le Dr Daouda Ouattara, responsable du site de Banfora, MIMVaC-Africa est bien accueilli par les agents et la population de la région des Cascades. Naturellement, les activités au niveau communautaire se déroulent convenablement. Ce site a pour mission essentielle de conduire des études observationnelles et d’essais de vaccins. Dr Ouattara note que le paludisme reste la première cause de consultation dans les centres de santé où son équipe intervient. C’est pourquoi, son objectif principal est que le MIMVaC-Africa obtienne un vaccin efficace contre le paludisme dans un meilleur délais.

Dr Ouattara, au nom du Coordonnateur du Consortium MIMVaC-Africa remercie les partenaires mobilisés aux niveaux local, national et international pour la bonne collaboration.

Le MIMVaC-Africa a, dans le cadre de activités de son site, rénové un bâtiment entier initialement délabré et abandonné et plusieurs locaux au sein du CMU de Banfora, afin de l’accompagner dans ses activités.

Contacts : www.gras.bfhttps://www.mimvac-africa.org/

Journée mondiale de la Santé : le GRAS plus que jamais engagé

Chaque 7 Avril est consacré à la journée mondiale de la santé à travers le monde. C’est l’occasion pour l’ensemble des acteurs du système de santé de porter une réflexion particulière sur les défis et enjeux de l’Humanité pour son bien-être véritable. Les différents acteurs sont toujours sur le qui-vive pour porter un coup d’amélioration sur les nombreux problèmes de santé des Hommes et de la planète. Et dans ce combat, la place de la recherche reste fondamentale. C’est elle qui apporte la grande partie des solutions les plus efficaces.
C’est le but principal du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS), résolument engagé pour enrayer de nombreuses maladies tropicales et nouvelles qui freinent le développement.
En termes de vision, le GRAS ambitionne de devenir un pôle d’excellence dans la recherche biomédicale et opérationnelle en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, il se donne pour missions principales :
• contribuer par le biais de recherches innovantes en santé à la résolution des problèmes de santé publiques et par ricochet, à l’amélioration de la santé des populations,
• contribuer au renforcement des compétences des acteurs de la recherche en santé.
Le GRAS souhaite une bonne commémoration à l’ensemble de ses partenaires nationaux et internationaux.

#8MARS2022 : Dr Edith Sanogo, notre entomologiste médicale s’ouvre à vous

 A notre connaissance, elle est la seule femme entomologiste médicale au Burkina Faso. Dr Sanogo, évolue dans le secteur des insectes, vecteurs de maladies, depuis plusieurs décennies. Elle a consacré sa vie professionnelle à accompagner plusieurs programmes et projets de recherches en santé. De par son parcours, elle souhaite partager son expérience afin d’en faire des émules, notamment au niveau de la gente féminine.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Edith, née dans la famille ILBOUDO et mariée chez les SANOGO. Je travaille sur les insectes d’intérêt médical (c’est-à-dire tous les insectes pouvant transmettre des maladies aux humains) et spécifiquement sur les moustiques qui transmettent le paludisme. Je m’intéresse de ce fait, non seulement aux insectes, mais aussi aux parasites et aux maladies qu’ils transmettent.

Quel a été votre parcours scolaire, universitaire et professionnel ?
Après le certificat d’études primaire et élémentaire (CEPE), j’ai fréquenté le lycée Philippe Zinda KABORE où j’ai obtenu mon Baccalauréat série C en 1983. J’ai ensuite été orientée en CBBG à l’Institut supérieur polytechnique de Ouagadougou (ISP) au sein de l’Université de Ouagadougou (actuel Université Joseph Ki-Zerbo), d’où je suis sortie avec une Maitrise en Chimie-Biologie en 1987. Avec cette Maîtrise, j’ai pu obtenir une bourse de l’USAID pour deux ans de formation au Centre Universitaire de Formation en Entomologie Médicale et Vétérinaire (CEMV), basé à Bouaké (RCI) relevant de la Faculté des sciences et techniques, université Félix Houphouet Boigny. A l’issu de cette formation sanctionnée par un diplôme d’études approfondies (DEA) en 1989, je suis revenue au Burkina Faso où j’ai été embauchée en 1990 par la Coopération Italienne pour travailler au Centre de Lutte contre le Paludisme. Intégrée à la Fonction publique en mars 1992, je suis restée au Centre de Lutte contre le Paludisme, aujourd’hui Centre National de Recherche et de Formation sur le paludisme (CNRFP). J’y ai préparé et soutenu ma thèse de doctorat en sciences biologiques appliquées, option entomologie médicale en 2001. Depuis 10 mois, j’exerce au Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) comme entomologiste médicale.

Pourquoi avez-vous choisi votre métier ? Quel est le degré de votre passion pour ce métier ?
Après ma Maîtrise, j’avais le choix entre l’entomologie médicale et l’industrie agro-alimentaire ; j’ai même suivi un mois de cours en industrie agroalimentaire avant de rejoindre Bouaké. Donc en fait je parlerai plutôt d’opportunités, car mon choix était bien différent de ces deux opportunités qui s’offraient à moi après ma Maîtrise, bref…
J’ai choisi l’entomologie médicale parce que je voulais surtout apporter ma contribution à la santé humaine ; et découvrir les insectes qui sont responsables de maladies était très motivant et passionnant. Arriver à lier la maladie à la présence d’un insecte donné, porteur du germe de la maladie est très émerveillant et passionnant. Animée par la volonté de découvrir et de mettre en pratique la théorie apprise, j’ai su toujours aller de l’avant. Oui, j’aime bien le travail de terrain, mon métier.

Quelle est la place de la femme dans le secteur de la recherche scientifique, notamment en santé ?
La place de la femme dans la recherche scientifique est celle qu’elle arrache par l’excellence dans son domaine. En effet, il n’y a de cadeau dans aucun domaine pour la femme. Il faut savoir se battre pour mériter sa place dans un monde ou la junte masculine a tendance à s’offrir tous les privilèges. De nos jours, il y a de plus en plus de filles dans les séries scientifiques des lycées et collèges et plus de femmes exerçant des métiers jadis redoutés par elles (génie civile, génie mécanique, architecture, médecine, enseignement, etc…). Je pense donc qu’elle a une place bien méritée dans le secteur de la recherche scientifique.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes filles qui voudraient évoluer dans le domaine de la recherche scientifique ?
Ne jamais rester figée voire pessimiste ; savoir transformer les obstacles en opportunités et les saisir pour aller de l’avant. Savoir bien s’organiser pour gérer le travail de laboratoire, de terrain et sa famille.

Avez-vous un dernier mot ?
J’encourage les filles et les femmes à s’orienter dans les séries scientifiques des lycées et collèges pour travailler dans le secteur de la recherche scientifique. Ce n’est pas sorcier et quand on aime ce qu’on fait, on réussit mieux.

WANECAM 2 : le GRAS à la rencontre des investigateurs au Gabon

Le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) participe à la rencontre des investigateurs du programme WANECAM 2 (West African Network for Clinical Trials of Antimalaria Drugs) du 15-16 mars 2022 à Lambaréné au Gabon.

Le directeur général, le Dr Sodiomon Sirima est accompagné à cet effet par quelques collaborateurs de son institut : Dr Jean Moise Kabore, Dr Amidou Diarra et Mme Nadège Kinda.

WANECAM 2 est un programme de quatre ans, financé par EDCTP, composée de 12 structures de recherche d’Afrique et d’Europe, dont la mission est d’accélérer le développement clinique d’une nouvelle combinaison thérapeutique antipaludique, Ganaplacide (KAF156) /Lumefantrine pour le contrôle et l’élimination du paludisme.

Partenariat : le GRAS a reçu le CNRST dans ses locaux

C’est avec un grand honneur que le personnel du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) et son directeur général ont accueilli une délégation du Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST) ce mercredi 9 mars dans les locaux de l’institut privé. Cette visite s’inscrit dans le cadre des bonnes relations professionnelles que les deux structures veulent développer ensemble. L’objectif est commun : hisser la recherche scientifique burkinabè sur la scène internationale.

Après une présentation de chacune des deux structures dans la salle de réunion, le Dr Bienvenu Sodiomon Sirima, a conduit ses hôtes dans les différents départements du GRAS. Cette visite est bien accueillie par l’ensemble du personnel qui s’est mobilisé comme un seul homme pour la circonstance.

Pour le Directeur général du CNRST, le Dr Maxime Drabo, le GRAS fait « la fierté du monde scientifique et du citoyen burkinabè ». Malgré, la bonne collaboration entretenue entre l’Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS), branche du CNRST, et le GRAS, le Dr Drabo, souhaite que le partenariat se renforce davantage. Toute chose qui n’est pas pour déplaire aux chercheurs de l’institut privé.

C’est avec de vifs remerciements que le personnel du GRAS a dit au revoir à ses invités de marque.

#8MARS2022 : les femmes du GRAS à la loupe

Au-delà de la Journée internationale de la Femme, c’est tout le mois de mars que le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) consacrera à magnifier la Femme et son rôle important dans la recherche en santé. Pour ouvrir le bal, nous avons pensé à celle qui a eu un parcours professionnel spécial, car pouvant inspirer bien de jeunes scientifiques femmes comme hommes. Nous passons à la loupe Dr Noëlie Henry, une véritable passionnée de son métier à travers cet entretien.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Noëlie BERE épouse HENRY, j’ai 56 ans et mère de deux merveilleux enfants. J’’ai une expérience professionnelle de 29 ans dans les analyses biomédicales et viens d’intégrer l’équipe de recherche du GRAS depuis septembre 2021 comme biologiste.

Quel a été votre parcours scolaire, universitaire et professionnel ?

J’ai eu un parcours scolaire normal qui a commencé en octobre 1973 par l’école primaire de Wemtenga A de Kaya suivi de l’école Tounouma Nord A de Bobo-Dioulasso où j’ai passé une année. Je suis allée au Collège de l’Avenir (6ème, 5ème) puis j’ai rejoint le Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) où j’ai eu mon baccalauréat série D en juillet 1988.

Mon parcours universitaire est « atypique » en ce sens, que ce parcours a été parsemé de « pauses » sinon entrecoupé par mes missions professionnelles.

Il a commencé en octobre 1988 au Collège polytechnique universitaire (CPU) d’Abomey Calavi à l’Université National du Benin (UNB), où j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur en travaux option analyses biomédicales. C’est avec ce diplôme que j’ai commencé une vie professionnelle en 1994. Et après 10 ans de carrière, je suis repartie à l’Université de Ouagadougou pour un DEA. Et là j’ai été obligée de refaire une licence et une maîtrise en microbiologie/ biochimie avant de continuer le DEA. Tout en travaillant, j’ai préparé une thèse de doctorat unique en Biochimie-Microbiologie/Biotechnologies que j’ai défendue en 2020.

Sur le plan professionnel, j’ai travaillé en le milieu hospitalier et dans la recherche clinique et j’ai une expérience en Hémato-biochimie et en bactériologie. J’ai aussi une expérience en recherche fondamentale notamment dans la culture parasitaire et l’évaluation de l’efficacité des antipaludiques par des tests ex vivo.

Pourquoi avez-vous choisi votre métier ? Quel est le degré de votre passion pour ce métier ?

L’histoire du labo et moi, est partie d’un cours de sciences naturelles sur les enzymes de la digestion en classe de terminale. Alors, après ledit cours j’ai échangé avec le professeur qui m’a suggérée une orientation pour des études en biologie et me voilà embarquée après le BAC pour des études en analyses médicales.  Et j’ai vraiment aimé et depuis le labo, c’est vraiment une passion pour moi.

Quelle est la place de la femme dans le secteur de la recherche scientifique, notamment en santé ?

Alors, il faut noter que la sensibilité des femmes les oriente vers certains métiers où elles excellent (médecine, pharmacie…). Par ailleurs, il est scientifiquement prouvé que les femmes sont plus combatives et plus résistantes que les hommes. Elles sont généralement plus fines et souples, soignées et plus douces dans leur domaine d’activité. Or ces qualités sont recherchées dans les carrières scientifiques. Avec de tels atouts, la place de la femme est capitale pour le développement de la recherche scientifique.

Malheureusement, au Burkina Faso, le tableau de bord 2019 de la recherche scientifique du MESRSI montre une faible représentation (17, 1%) des femmes dans ce domaine.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes filles qui voudraient évoluer dans le domaine de la recherche scientifique ?

Généralement les jeunes filles croient que les matières scientifiques (maths/physiques) sont dures et n’osent pas s’orienter dans les séries scientifiques. Je les invite à démystifier ces matières en étant studieuses, car seul le travail paie. Aussi, il existe l’association des femmes scientifiques (FESCIFA-PRESCITEF) qui organise et offre des cours de soutien aux jeunes filles qui voudraient emboiter des études scientifiques.

Avez-vous un dernier mot ?

Tout en souhaitant une bonne fête à toutes les femmes à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, j’invite toutes celles qui le peuvent et en particulier les femmes scientifiques à apporter leurs contributions au développement durable en parrainant au moins une jeune fille qui voudrait s’engager dans des études scientifiques. J’interpelle les parents à encourager à soutenir l’engagement des jeunes filles aux études scientifiques.

A celles qui qui sont engagées dans la recherche scientifique je leur souhaite beaucoup de courage et de succès dans leurs projets professionnels.

A toutes les femmes, à l’occasion de cette Journée Internationale de la Femme et au moment où notre planète souffre des changements climatiques, je les invite à répondre à l’appel de l’ONU en restant mobilisées aux côtés des hommes pour un avenir durable.

Merci au GRAS pour la parole et bonne fête du 8 Mars à toutes et à tous !