Etude MALCOV

MALCOV: Le paludisme comme facteur de risque pour la COVID-19 dans l’ouest du Kenya et du Burkina Faso

 

Introduction :

Alors que dans les pays développés, les connaissances sur les facteurs de risque de la Covid-19 évoluent rapidement, on en sait moins sur les facteurs de risque dans les pays où le paludisme est endémique. On ignore si le paludisme aggrave la Covid-19, affecte l’acquisition d’anticorps protecteurs contre le virus du SARS-CoV-2, ou contribue à sa propagation ultérieure en entraînant une charge virale plus élevée et une plus longue durée d’excrétion virale. La relation peut être complexe, car le paludisme chronique peut entraîner une hypo-réponse du système immunitaire qui, dans certains cas, pourrait être protecteur s’il atténue certaines des réponses immunitaires excessives potentiellement mortelles associées à la forme grave du Covid-19. On ignore également si le traitement efficace du paludisme modifie l’une de ces associations potentielles. Un des buts de l’étude est de déterminer également si les antipaludiques, tels que la pyronaridine, ont un effet positif, négatif ou non négligeable sur la réponse immunitaire à la Covid-19.

Innovation :

Déterminer si l’infection par le paludisme est un facteur de risque positif ou négatif de la forme grave du COVID-19 ou de sa transmission

Objectifs :

  • Déterminer si l’infection palustre est prédictive de la prévalence du SARS-CoV-2, ajustée en fonction des autres facteurs de risque d’infection par le SARS-CoV-2
  • Déterminer si l’infection par le paludisme affecte la gravité de la COVID-19
  • Déterminer si la pyronaridine-artésunate, par rapport à l’artéméther-luméfantrine, réduit l’excrétion précoce du virus du SARS-CoV-2

 

Site et population de l’étude : 

L’étude est conduite dans les hôpitaux désignés pour la prise en charge et le traitement des cas de COVID-19 à Ouagadougou et, si la taille de l’échantillon l’exige, une extension sera faite à Bobo-Dioulasso. Elle concerne les patients âgés d’au moins 6 mois, se présentant aux centres de test COVID-19, les patients admis dans les centres d’isolement COVID-19, les contacts des cas confirmés ou suspects et les populations à haut risque (par exemple, les travailleurs de la santé de première ligne).

 

Début de l’étude : 2021

Fin de l’étude : 2023

Partenaires :

École de médecine tropicale de Liverpool (LSTM), Royaume-Uni ; London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Kemri-Welcome Trust research programme, Kilifi.

Financement :

Fondation Bill et Melinda Gates

Investigateurs :

Dr Sodiomon B. Sirima (Principal Investigateur), Dr Alphonse Ouédraogo, Dr Alfred Tiono, Dr Kaboré Moise, Dr Soulama Ben Idriss, Dr Samuel Sermé, Dr Ouédraogo Nébié Issa, Dr Soulama Issiaka, Mr Benjamin Sombié, Mr Roland Koutiébou