Au Burkina Faso, le paludisme reste la première cause de consultation médicale et d’hospitalisation dans les centres de santé. La prise en charge de première ligne du paludisme dans les structures sanitaires du pays repose sur l’utilisation des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT). Afin d’optimiser l’utilisation de ces médicaments antipaludiques dans la perspective d’atténuer l’émergence de la résistance à l’artémisinine, un programme pilote utilisant des thérapies de première ligne multiples (MFT) [trois combinaisons à base d’artémisinine – pyronaridine-artesunate, dihydroartémisinine-pipéraquine et artéméther-luméfantrine] a été conçu pour être mis en œuvre. Etant donné que le succès de ce programme pilote MFT dépend des perceptions des acteurs clés du système de santé et des membres de la communauté, l’étude visait à évaluer leurs perceptions sur la mise en œuvre de cette stratégie.

L’adhésion des populations et des principales parties prenantes à la stratégie de mise en œuvre du MFT dépendra probablement de l’efficacité des médicaments proposés, de l’absence ou de la faible fréquence des effets secondaires, du coût des médicaments et de la disponibilité des différentes combinaisons.

Voici les détails dans la publication scientifique ci-dessous :

https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04225-3