Le document de l’OMS passe en revue les principales problématiques liées au paludisme durant ces deux dernières décennies. Malgré les résultats satisfaisants enregistrés avec 1,5 milliard de cas et 7,6 millions de décès évités, les progrès restent malheureusement au point mort. 200 millions de cas et 400 000 décès sont toujours une réalité chaque année.

Le #WorldMalariaReport attire l’attention du monde avec des chiffres alarmant en notamment en Afrique. Environ 215 millions de cas en 2019, représentant environ 94% des cas sur le continent. Les femmes et les enfants en sont les principales victimes. 11,6 millions de femmes enceintes vivant dans 33 pays africains (à transmission modérée-élevée), étaient infectées par le paludisme (35% de toutes les grossesses).

Une triste situation qui engendre un fort taux de létalité. Environ 95% des décès dus au paludisme dans le monde viennent de 31 pays. Le Nigéria (23%), la République démocratique du Congo (11%), la République Unie de Tanzanie (5%), le Mozambique (4%), le Niger (4%) et le Burkina Faso (4%) représentent environ 51% de tous les décès dus au paludisme dans le monde en 2019.

Le combat contre le paludisme est donc toujours loin d’être gagné. C’est ce qui pousse le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) et ses partenaires techniques et financiers à redoubler d’effort dans les recherches de médicaments et vaccins efficaces contre ce fléau majeur.

Le GRAS se bat tous les jours, à travers ses consortia et études comme MIMVaC-Africa, PAMAfrica, MMVC, PfTBV, SEMalvac2, WANECAM2, ISHEMIC, etc. dans l’objectif d’épargner l’humanité de cette maladie mortelle.

Télécharger le rapport : https://www.who.int/publications/i/item/9789240015791