Projet DPP : le GRAS a pris part à la rencontre annuelle à Bordeaux en France

Le projet de développement de la primaquine pédiatrique (DPP) a rassemblé les membres de son consortium du 24 au 26 janvier 2023 au sein de l’Université de Bordeaux en France. Le Groupe de Recherche Action en Santé, par l’entremise du Coordonnateur et du Principal Investigateur du Burkina Faso, ont honoré de leur présence cet important cadre d’échanges.

Le but de cette rencontre annuelle était de faire le point de l’avancement des travaux de recherche destinés au développement de la Primaquine chez les enfants.

L’objectif poursuivi par le projet DPP est d’améliorer l’accès de toutes les tranches d’âge au médicament primaquine, fabriqué selon les normes internationales, afin d’accélérer l’élimination du paludisme au niveau mondial.

DPP est porté par un consortium euro-afro-asiatique en partenariat avec l’industriel pharmaceutique IPCA, ainsi que d’autres partenaires spécialisés.

Les membre du Consortium sont :

  1. Institut de Recherche Armauer Hansen ;
  2. Ecole de Biologie Industrielle ;
  3. Groupe de Recherche Action en Santé ;
  4. Laboratoire de Technologie Pharmaceutique Industrielle de Bordeaux ;
  5. Réseau Médicaments et Développement ;
  6. Le réseau en Santé Tropicale de l’Unité de Recherche des universités de Mahidol et d’Oxford (MORU) – Université d’Oxford.

Source : https://dpp-project.org/

Deuxième réunion annuelle du consortium MIMVaC-Africa : en présentiel à Tübingen en Allemagne

Deuxième réunion annuelle du consortium MIMVaC-Africa : en présentiel à Tübingen en Allemagne

Le consortium MIMVaC-Africa a tenu sa deuxième rencontre annuelle les 17 et 18 janvier 2023 au sein de l’Institut de Médecine Tropicale, Médecine de Voyage et de Parasitologie Humaine de l’Université Karls Eberhard de Tübingen. A la faveur de la récente diminution des restrictions relatives à la COVID-19, cette réunion a pu se tenir en présentiel, une première fois depuis le lancement du projet en février 2020.

Cette importante réunion annuelle a rassemblé plus de 35 délégués, notamment les principaux acteurs des institution du consortium, à savoir les membres du comité directeur du projet (PSC) et du groupe consultatif scientifique indépendant externe (EISAG), ainsi que le responsable du projet au secrétariat d’EDCTP. Deux jours durant, les participants ont échangé sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des projets du programme, du calendrier, des défis et des opportunités pour l’avenir.

Au cours du premier jour, après les discours de bienvenue prononcés par le représentant de l’institution hôte, le professeur Peter G. Kremsner, puis par le coordonnateur du consortium, le Dr Sodiomon B. Sirima, l’ordre du jour a été amendé et approuvé. Un tour de table a ensuite été effectué avant de faire le point sur l’état d’avancement des « Work packages » 1, 2, 3 et 6. Au cours de cette première journée, un créneau horaire a été accordé aux inventeurs de vaccins pour présenter leur produit.

Le deuxième jour, les coordonnateurs des « Work packages » 4, 5 et 7 ont présenté leurs rapports, suivis d’échanges. Une réunion restreinte des membres du PSC s’est également tenue, suivie d’une visite guidée du laboratoire de l’EKUT, conformément à l’ordre du jour.

En résumé, le consortium a fait de grands progrès vers la réalisation de ses objectifs. Par exemple, l’étude épidémiologique de base a commencé sur tous les sites, la préparation des essais CHMI est presque terminée et le recrutement commencera au premier trimestre 2023. Les discussions sur la méthodologie de l’essai de terrain de phase 2b ont bien avancé. L’année à venir est critique pour l’atteinte des objectifs, mais le consortium reste assez confiant pour la réalisation de ce défi.

Pour rappel, MIMVaC-Africa (a Multilateral Initiative to foster the clinical development of effective Malaria Vaccine Candidates in Africa) est un consortium financé par l’EDCTP rassemblant des chercheurs, des institutions et des cliniciens leaders dans le domaine des vaccins, dans le but d’accélérer le développement de vaccins antipaludiques hautement efficaces répondant aux objectifs fixés par la feuille de route technologique du vaccin antipaludique de l’OMS. Le consortium s’étend sur trois continents (Asie, Europe et Afrique) et est coordonné par le Groupe de Recherche Action en Santé, au Burkina Faso.

Prix International Socrates Awards décerné par « l’European Business Assembly (EBA) » basé à Oxford : le GRAS désigné meilleure entreprise de l’année 2022

L’année 2022 s’est avérée très fructueuse pour le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS). Après la désignation de son directeur général, le Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, comme le scientifique de l’année en juin 2022 par l’IARC au Canada, c’est le prestigieux prix du meilleur manager de l’European Business Assembly (EBA) qui vient de lui être décerné officiellement ce 20 décembre depuis Oxford en Angleterre.
Cette distinction est la résultante du tout premier prix majeur que son institut, le GRAS, vient d’obtenir. L’International Socrates Awards récompense la meilleure entreprise dans plusieurs domaines d’activités dont la Santé.
Ces distinctions ont été présentées aux deux autorités de tutelle, le Pr Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Dr Lucien Robert Kargougou, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique le mercredi 21 décembre à Ouagadougou. Les autorités ont exprimé leurs vives félicitations à Dr Sirima et à tout son personnel qui ont fait resplendir le Burkina Faso sur la scène internationale.
La célébration de ces distinctions s’est poursuivie dans l’intimité de l’institut avec tout le personnel du GRAS, le jeudi 22 décembre. Ce fut l’occasion pour tout le personnel de communier dans la joie et de clore une riche année pour l’institut.
Pour plus d’information sur l’EBA : https://ebaoxford.co.uk

Projet ShigaPlexIM : une équipe du GRAS formée sur la méthode LAMP

Des chercheurs du GRAS ont bénéficié d’une formation sur la Rapid LAMP based Diagnostic Test (RLDT) du 12 au 16 décembre 2022 au siège de l’institut. La méthode LAMP, basée sur la réaction en chaîne par polymérase (PCR), est un nouvel outil rapide et simple pour le diagnostic des pathogens enteriques complexes, tels que les Shigelles responsables de la Shigellose.

Dr Subhra Chakraborty de l’Université John Hopkins aux USA et développeur de l’outil LAMP, ainsi que Dr Suwilanji Silwamba du Centre for Infectious Disease Research (CIDRZ) en Zambie ont assuré cette formation.

 

Ce partage d’expériences s’inscrit dans le cadre de l’étude de base du projet ShigaPlexIM qui vise à générer des données épidémiologiques précises sur la charge de la morbidité liée à la Shigellose, principale cause de maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de 5 ans après le rotavirus.

Projet de recherche SCHICOSAL-FONRID : la coordination met en place le comité de suivi-évaluation

La salle de rencontre du GRAS a abrité les travaux de la coordination du projet SCHICOSAL ce vendredi 02 décembre 2022. Cette rencontre a permis de présenter l’état de mise en œuvre du projet, de proposer des recommandations et de valider le comité de suivi-évaluation de ce projet qui regroupe des scientifiques de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), du Laboratoire de Biologie Moléculaire, d’Epidémiologie et de Surveillance des Bactéries et des Virus Transmissibles par les Aliments (LabESTA) de l’Université Joseph Ki-Zerbo et du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS).

Financée par le FONRID à hauteur de 50 millions de FCFA, SCHICOSAL est une « Etude des effets, de la prévalence et des facteurs de risque de la Co-infection à Schistosoma, Salmonella Typhi et non Typhi (SNT) chez les enfants d’âge scolaire (6-16 ans) dans les régions du centre et du plateau central (Burkina Faso) » prévue pour 18 mois. Il a démarré en janvier dernier et prendra fin en juin 2023.

Les travaux de la rencontre ont été ouverts par le Dr Sodiomon B. Sirima, directeur général du GRAS.

ASTMH 2022 aux Etats-Unis : le GRAS fortement représenté

Une équipe du GRAS a participé aux ASTMH à Seattle du 30 octobre au 03 novembre 2022 où elle a partagé ses expériences scientifiques aux autres chercheurs venant de plus de cent pays du monde.

Au Seattle Convention Center, les chercheurs du Groupe de Recherche Action en Santé, en plus de la participation aux différentes présentations scientifiques, ont animé un symposium sur les vaccins bloquant la transmission ; et assisté à trois (3) réunions de consortium sur les activités de VAC4PM, de WANECAM 2 et DPP.

Ils ont également donné cinq (5) communications en présentielles et deux (2) communications en ligne. Ainsi, les chercheurs du GRAS ont pu échanger avec leurs collègues sur des thématiques liées essentiellement aux maladies tropicales infectieuses.

Les ASTMH (American Society of Tropical Medicines and Hygiene), cadre de réunion annuelle ouvert à tous les chercheurs scientifiques du monde, offrent plusieurs avantages.

Elles permettent aux leaders du domaine d’avoir des informations pratiques et une vision stratégique dans un cadre où se côtoient chercheurs, cliniciens, responsables du monde universitaire, fondations, organisations non gouvernementales, secteur privé, etc. autour des questions majeures de la médecine tropicale et de la santé mondiale.

 

Cette conférence a été très enrichissante pour le GRAS et s’est présentée, en outre, comme un cadre de collaboration et réseautage.

Formation continue de nos chercheurs : le séquençage du SRAS-CoV-2 assimilé au Ghana

Le domaine de la recherche scientifique fonctionne essentiellement sur des collaborations diverses et des synergies d’actions de différents partenaires, qu’ils soient nationaux ou internationaux. C’est dans ce cadre que trois collaborateurs du GRAS étaient à Accra pour maîtriser le séquençage du SRAS-CoV-2. Il s’agit des Drs Emilie Badoum, Jean Sawadogo et Samuel Sermé. Cette formation proposée par le réseau « West African Centre of Cell Biology of Infectious Pathogens (WACCBIP) » et l’Université de Ghana, s’est tenue du 1er au 12 août 2022 dans le cadre du projet de recherche COVI-AO dans lequel le GRAS est engagé.

L’objectif est de développer les compétences des scientifiques en matière de séquençage d’agents pathogènes viraux par nanopore, principalement par le biais du pipeline de séquençage du SARS-CoV-2 du WACCBIP ; ainsi que les analyses bio-informatiques des données génomiques du SARS-CoV-2.

Grâce à cette expérience, ces scientifiques pourront partager en retour leurs connaissances au sein de leurs instituts d’origine et contribuer au développement du réseau de l’Afrique de l’Ouest et du GRAS.

A cet effet, sept laboratoires distincts du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali et du Nigeria, aux côtés de la partie ghanéenne, ont mandaté chacun leurs représentants pour participer à cette formation assurée par des partenaires de laboratoires expérimentés des Universités de Cambridge et d’Edinburg en Angleterre.

Dr Sirima, désigné scientifique de l’année 2022 par l’International Achievements Research Center (IARC)  

COMMUNIQUE DE PRESSE

Après avoir été élu membre de la prestigieuse Académie Africaine des Sciences (AAS), le 17 décembre dernier par son Conseil d’Administration, le Dr Sodiomon Bienvenu SIRIMA, Directeur général du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) vient d’être à nouveau distingué par l’IARC.

« Les réalisations impressionnantes dont vous avez fait preuve au fil des ans, ainsi que votre engagement pour l’excellence, nous ont inspirés à vous reconnaître comme le Lauréat de l’année 2022 dans la catégorie « Médecine et sciences de la santé / Médecine clinique / Épidémiologie clinique. Félicitations pour votre distinction ! ». Telle est la substance de la lettre officielle à lui adressé à la date du 30 juin 2022, accompagnant le certificat de distinction.

Selon le Dr Michael FINNEN, directeur compétition de l’IARC, cette désignation est issue du travail minutieux d’experts internationaux et d’un jury qui ont « évalué en profondeur le potentiel et le parcours de chaque candidat, ainsi que la valeur scientifique et l’impact de leurs activités sur le monde moderne et les êtres humains. ».

« Cette distinction est assurément un immense honneur fait à ma modeste personne par mes honorables pairs. Je mesure à sa pleine mesure le symbole et la responsabilité qui s’y attachent. C’est, au-delà de tout, une pressante invite à persévérer sur le chemin de l’excellence dans la recherche en santé. Ensemble, avec mon équipe au sein du GRAS, nous nous y engageons résolument. » a laissé entendre Dr Sirima.

Dr Sirima est un scientifique burkinabè reconnu par ses pairs comme une des plus grandes références mondiales dans le domaine de la recherche en santé dans les maladies tropicales en général et le paludisme en particulier. Ses travaux ont contribué à une meilleure connaissance et une amélioration de la prévention et du traitement du paludisme ; et ont fait l’objet de plus de 200 publications scientifiques validées par des pairs. Les articles scientifiques publiés par le Dr Sirima sont accessibles ici:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/myncbi/1FAAAjbUm7S/bibliography/public/

A propos du Groupe de recherche action en santé (GRAS)

Le Groupe de recherche action en santé (GRAS), est un institut de recherche de droit privé burkinabè créé en 2008, dont le siège est à Ouagadougou. Il œuvre dans le domaine de la recherche en santé humaine et entend jouer un rôle important dans la conduite des études clés et innovantes, en vue de générer de nouvelles connaissances à même de guider les décideurs politiques dans la prise de décision basée sur des évidences scientifiques.

A propos de International Achievements Research Center (IARC)

Le Centre de recherche sur les réalisations internationales (CIRC), situé à Montréal (Québec, Canada), est une organisation internationale qui donne aux professionnels talentueux des secteurs de la science, de l’éducation, de l’industrie, des affaires et de la technologie les moyens de réaliser de nouvelles possibilités. Pour de plus amples détails sur l’IARC et la distinction de Dr SIRIMA, veuillez visiter : https://achievementscenter.com/Sodiomon-Bienvenu-Sirima

Contacts : email : https://gras.bf/ ; gras@fasonet.bf ; Tél : +226 25 35 56 90

Le GRAS était au lancement du projet de vaccin #ADVANCE-VAC4PM en Allemagne

Une délégation du Groupe de Recherche Action en Santé, conduite par son directeur général, Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, a eu l’honneur de prendre part au lancement d’un nouveau projet de recherche de vaccin contre le paludisme du 28 au 29 juin dernier à Heidelberg.

Ce projet, financé par l’Union européenne, est dirigé par l’Initiative européenne pour les vaccins (EVI) et regroupe plusieurs structures de recherche d’Afrique et d’Europe. Les différents partenaires ont eu la chance de se rencontrer en présentielle pour mieux échanger sur les objectifs du projet et des activités à venir.

EVI se dit contente de la forte et productive collaboration qui aboutira au développement d’un vaccin contre le paludisme placentaire sûr, efficace et abordable, afin de protéger les femmes enceintes et leurs bébés.

Plusieurs structures engagées dans la recherche au projet #ADVANCE-VAC4PM. Il s’agit de :
– Initiative européenne pour les vaccins (EVI) – ALLEMAGNE
– Fondation pour la Recherche Scientifique (FORS) -BENIN
– Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) -BURKINA FASO
– Institut de Recherche pour le Développement (IRD) – FRANCE
– Institut nationale de la Santé et la Recherche médicale (INSERM) – FRANCE
– Centre de recherche en santé de Kintampo (KHRC) – GHANA
– Université des Sciences et Technologies du Malawi (MUST) – MALAWI
– Radboudumc – HOLLANDE
– Københavns Universitet – Université de Copenhague – DANEMARK

En savoir plus sur ce projet! : https://www.euvaccine.eu/post/new-european-african-partnership-to-contribute-to-the-fight-against-placental-malaria
#financé par l’UE #EndMalaria #DrawTheLine
Source : EVI
#collaboration #recherche #santé #europe #afrique

Nouvelle Publication scientifique : Optimisation de l’utilisation des médicaments antipaludiques dans la perspective d’atténuer l’émergence de la résistance à l’artémisinine

Au Burkina Faso, le paludisme reste la première cause de consultation médicale et d’hospitalisation dans les centres de santé. La prise en charge de première ligne du paludisme dans les structures sanitaires du pays repose sur l’utilisation des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT). Afin d’optimiser l’utilisation de ces médicaments antipaludiques dans la perspective d’atténuer l’émergence de la résistance à l’artémisinine, un programme pilote utilisant des thérapies de première ligne multiples (MFT) [trois combinaisons à base d’artémisinine – pyronaridine-artesunate, dihydroartémisinine-pipéraquine et artéméther-luméfantrine] a été conçu pour être mis en œuvre. Etant donné que le succès de ce programme pilote MFT dépend des perceptions des acteurs clés du système de santé et des membres de la communauté, l’étude visait à évaluer leurs perceptions sur la mise en œuvre de cette stratégie.

L’adhésion des populations et des principales parties prenantes à la stratégie de mise en œuvre du MFT dépendra probablement de l’efficacité des médicaments proposés, de l’absence ou de la faible fréquence des effets secondaires, du coût des médicaments et de la disponibilité des différentes combinaisons.

Voici les détails dans la publication scientifique ci-dessous :

https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04225-3